Free souhaite toujours diviser par 2 le prix du mobile
Brève FAI La
révolution du mobile passera-t-elle par Free ? La filiale d'Iliad,
deuxième fournisseur d'accès à Internet sur le marché français, se dit
plus intéressée que jamais par la quatrième licence 3G, au sujet de
laquelle un nouvel appel d'offres devrait être lancé début 2009, et
affirme une nouvelle fois être en mesure de diviser par deux la facture
de téléphonie mobile des foyers français si elle l'obtient.
«
Nous voulons plus que jamais obtenir des fréquences et
baisser les prix. Un foyer où deux adultes et un enfant disposent
chacun d'un forfait mobile dépense environ 2.000 euros par an. Nous
diviserons par deux la facture », promet Maxime Lombardini, directeur général de Free, dans un entretien au
Figaro du 4 décembre.
Objectif : intégrer, à terme, les appels passés depuis un mobile à un
forfait tout-en-un proposant des communications illimitées, sur le
modèle des offres ADSL actuellement disponibles sur le marché. A ce
titre, Maxime Lombardini se félicite de la récente décision de la
Commission européenne, visant à réduire le prix de la terminaison
d'appel, même s'il estime qu'elle n'est pas encore assez forte pour
favoriser le développement d'offres illimitées.
Comment diviser par deux la facture liée au mobile ? «
Selon
nos concurrents, le revenu moyen annuel d'un client forfait se situe
aux alentours de 672 euros TTC. En prenant une moyenne de trois
forfaits par foyer, on arrive à une facture de près de 2016 euros par
an et par famille. Si nous déployons un réseau télécom de grande
ampleur, que nous internalisons le système d'information et que nous
grignotons sur la marge, nous pensons pouvoir diviser cette somme par
deux et permettre à des milliers de familles d'économiser jusqu'à 1000
euros par an » nous expliquait en septembre dernier un haut représentant de l'opérateur.
«
Nous avons une marque forte, une base fidèle de 4 millions
de foyers abonnés, soit plus de 10 millions d'utilisateurs pour le
mobile, une infrastructure technique éprouvée », résume Maxime Lombardini, qui évoque un investissement de l'ordre du milliard d'euros.
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